La IVème, une République mal-aimée ?
Auteur / Autrice : | Guillaume Capou |
Direction : | Jean Vigreux, Jenny Raflik |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Dijon, Université Bourgogne Europe |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherches |
Mots clés
Résumé
La IVème République a été qualifiée de « mal-aimée » par le journaliste de la Dépêche du Midi, Joseph Barsalou dans un ouvrage publié en 1964. Cette expression d'une désaffection pour le régime de la IVème est devenue partie prenante du récit national, un topos ordonnant notre mémoire collective de ce régime politique. Pour autant, la désaffection des Français pour ce régime, souvent invoquée, toujours évoquée n'a pas donné lieu à des études précises. René Rémond en son temps, précisa que dans le « schéma général » interprétatif du régime, la représentation et les sentiments du peuple n'ont pas été interrogés. Le travail de recherche de cette thèse se propose d'interroger cette désaffection à travers les rapports des Français avec les présidents de la République, Vincent Auriol et René Coty. D'une part parce que la désaffection pour le régime de la IVème est associée à l'inefficacité présidentielle, liant la mémoire du régime et celle de la fonction présidentielle. D'autre part parce que l'historiographie a souligné la place centrale qu'occupent la « magistrature d'influence » des présidents de la République dans l'incarnation du régime.