Développement de matériaux hybrides pour batterie tout solide
Auteur / Autrice : | Ion Ghilescu |
Direction : | Christel Laberty-robert, Jean-Marie Tarascon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique et chimie des matériaux |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Chimie de la matière condensée de Paris |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le développement de batteries ''tout solide'', sans liquide ni polymère, représente un défi technologique majeur, nécessitant des percées dans la conception des interfaces et des méthodes d'assemblage. Pour répondre aux besoins industriels à court terme, des compromis, comme l'ajout d'électrolytes plastifiés (ionogels) ou de faibles quantités de liquide, sont explorés, bien que ces solutions entraînent une baisse de performance par rapport aux batteries Li-ion classiques. Malgré ces ajustements, il est essentiel de maintenir l'objectif à long terme d'une batterie entièrement solide, inscrite sur les feuilles de route internationales. Nos résultats récents sur de petites cellules montrent un potentiel prometteur avec des densités de charge de 10 à 16 mg/cm². Forts de cette expertise, notre ambition est de concevoir des prototypes de batteries tout solide, en optimisant les électrodes positives et les électrolytes. L'objectif de ce travail de thèse sera de synthétiser par des méthodes originales, basse température des électrodes positives efficaces. Elles seront à base d'halogénure, de C et de NMC. L'idée est de contrôler les interfaces solide/solide. Nous étudierons également comment cette électrode pourra s'interfacer avec un électrolyte hybride composé d'argyrodite et de polymère. La pression pourra être contrôlée, mais elle devra restée compatible avec l'intégration d'une électrode négative à base de Li, métal. La première année de thèse sera dédiée à la fabrication de l'électrode composite et à sa caractérisation. On s'intéressera en particulier à comprendre la réactivité entre l'halogénure, la NMC et le C. Différents outils de caractérisation seront utilisés comme la RMN, la diffraction des rayons X et l'XPS. La caractérisation électrochimique de l'électrode se fera également en demi-cellule. La deuxième année sera consacrée au contrôle de l'interface électrode/électrolyte. Plusieurs assemblages seront envisagés, comme par exemple l'utilisation d'électrolyte bi-couche. Enfin, la dernière année de ce projet de thèse, sera dédiée à la conception d'un prototype de 1 A/cm² et à sa caractérisation.