Les cadres juridiques du refus de faire la guerre de 1793 à aujourd'hui
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Auteur / Autrice : | Quentin Chagneux |
Direction : | Mathieu Soula |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
Date : | Inscription en doctorat le 16/10/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Histoire et d'Anthropologie du Droit |
Mots clés
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Résumé
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La désertion, l'objection de conscience, l'insoumission, l'automutilation et la simulation de maladies sont les divers types d'actes entrepris par les militaires professionnels et les conscrits refusant de faire la guerre. Ces actes sont devenus massifs pour la première fois lors de la levée en masse de 1793. Ils commencent à être réprimés systématiquement à partir de 1798. Actuellement, plus de 1800 soldats désertent l'armée française chaque année, alors que la France n'est pas en guerre. Cette étude contribue à la compréhension globale d'un phénomène qui dépasse les simples éléments individuels. Elle se concentre sur l'évolution des lois et de la jurisprudence relatives au refus de faire la guerre.