Le travail en prison
Auteur / Autrice : | Gabrielle Bayer |
Direction : | Isabelle Meyrat |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 16/09/2024 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit et Science Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEJEP -Laboratoires d'études juridiques et politiques |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La loi du 22 décembre 2021 relative à la confiance dans l'institution judiciaire, ainsi que l'ordonnance du 19 octobre 2022 relative aux droits sociaux des personnes détenues, ont introduit une réforme importante du travail pénitentiaire.. Ces textes s'inscrivent dans une volonté affichée du législateur de lutter « contre la récidive par une meilleure préparation à l'insertion des personnes détenues », et de « rapprocher le régime applicable aux personnes détenues de celui des travailleurs libres ». Ces réformes sont intervenues dans un paysage législatif caractérisé par une absence totale de règlementation du travail en milieu carcéral, allant de pair avec une absence de protection du travailleur détenu. Elles constituent ainsi une rupture brutale avec le droit applicable jusqu'ici aux situations de travail en milieu pénitentiaire. Depuis le 1er mai 2022, la personne détenue qui souhaite travailler doit demander à être classée au travail par l'administration pénitentiaire. Ce contrat garantit les droits du détenu travailleur en ce qui concerne la rémunération, les conditions de travail, le licenciement et la protection sociale. Ces modifications et avancées prévues par la loi semblent permettre la reconnaissance de droits sociaux fondamentaux à l'égard du travailleur détenu.