La politique juridique extérieure des États africains à l'égard de la Cour pénale internationale
Auteur / Autrice : | Ibrahima Diallo |
Direction : | Pierre-François Laval |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit mention droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 23/11/2021 Soutenance le 12/12/2024 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Mots clés
Résumé
Depuis sa mise en activité, la Cour pénale internationale a été marquée par une très vive opposition de certains de ses membres, issus du continent africain, et de l’Union africaine. Ces derniers ont dénoncé une justice sélective et/ou sous influence politique, à l'aune des orientations décidées par le Procureur dans le choix des situations et des affaires à poursuivre, et des interférences, légalement aménagées par le Statut, du Conseil de sécurité des Nations unies dans l'activité de la Cour. Ces critiques, parfois justifiées, ont créé un climat de défiance à l'égard de l'institution, provoqué des refus d’exécuter ses décisions et l'amorce d'un mouvement collectif de retrait du Statut, mais qui ne semble toujours pas, à ce jour, véritablement se concrétiser. Parallèlement, ces contestations se sont accompagnées de revendications visant à amender le Statut de la Cour et à revoir son mode de fonctionnement. Les États africains se sont également engagés dans la recherche d'alternatives institutionnelles, envisageant notamment la mise sur pied d’une juridiction à dimension régionale, susceptible de concurrencer la CPI.