Etude de la dégradation des hydrates cimentaires sous irradiation et conséquences sur la formation de H2
Auteur / Autrice : | Mathilde Linger |
Direction : | Sophie Le caer |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : NIMBE - Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Energie - DRF/IRAMIS |
Equipe de recherche : Laboratoire Interdisciplinaire sur l'Organisation Nanométrique et Supramolécualire | |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
Dans les matrices cimentaires utilisées pour le conditionnement des déchets radioactifs de faible et moyenne activité, la radiolyse est à l'origine d'une production de H2 présentant un risque vis-à-vis de la sûreté des entreposages. L'évaluation des quantités de dihydrogène émises repose actuellement sur un modèle ne considérant que la décomposition de l'eau libre, hypothèse conduisant à négliger toute l'eau mobilisée pour la constitution des hydrates cimentaires. Or, cette eau chimiquement liée peut constituer un réservoir potentiellement important de production de dihydrogène. Afin d'améliorer les modèles décrivant la production et le devenir du dihydrogène dans les matrices de conditionnement de déchets, il est nécessaire de bien comprendre les mécanismes de réaction de production de dihydrogène dans les principales phases des matériaux cimentaires, lorsqu'elles ne comportent que de l'eau chimiquement liée. Le but de ce travail est donc de synthétiser, caractériser ces phases minérales (silicates de calcium hydratés, sulfoaluminates de calcium hydratés....), puis de mesurer leur production de dihydrogène sous rayonnement ionisant (électrons accélérés, rayonnement gamma), et enfin de proposer des mécanismes de réaction, grâce à des expériences de spectroscopie permettant d'identifier les défauts et les espèces radicalaires formées sous rayonnement ionisant. L'objectif ultime est de décrire les matrices de conditionnement sous irradiation de manière plus réaliste.