Impact des extractibles sur la durabilité des piles à combustible
Auteur / Autrice : | Louis Genain |
Direction : | Nathalie Delaunay |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Analytique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Chimie Biologie et Innovation |
Equipe de recherche : Laboratoire Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation (LSABM) | |
établissement opérateur d'inscription : ESPCI Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (PSL) |
Mots clés
Résumé
Pour répondre à l'urgence climatique, l'électrification des véhicules est croissante. En complément des véhicules entièrement électriques, une stratégie consiste à développer des véhicules électriques intégrant des piles à combustible alimentées par de l'hydrogène embarqué dans le véhicule. Une pile à combustible est composée d'un assemblage de cellules électrochimiques, appelé stack, qui à partir d'hydrogène et de l'oxygène de l'air, fournit de l'électricité. Pour fonctionner, le stack a besoin d'auxiliaires, dont un système d'alimentation en air, en hydrogène et un système de refroidissement. Le système de refroidissement de ces piles est constitué de différents organes métalliques, thermoplastiques et élastomères. Le fluide caloporteur circulant dans le circuit de refroidissement est un liquide constitué d'eau ultra pure, de glycol de haute pureté et de divers additifs présentant la particularité de ne pas augmenter la conductivité électrique. Pour assurer le bon fonctionnement de la pile à combustible, il est primordial que le fluide de refroidissement ne soit pas contaminé par des éléments extérieurs tels que des oligomères ou des additifs de formulation habituellement utilisés dans les thermoplastiques et les élastomères. Ils pourraient en effet augmenter la conductivité électrique du fluide ou contaminer les organes de la pile à combustible, ce qui nuirait au rendement de la pile ainsi qu'à sa durabilité. L'empoisonnement du stack peut également provenir d'une pollution en provenance du circuit d'air ou d'hydrogène si le matériau des conduits relargue des composés. Le travail de recherche consistera donc à développer des méthodes d'extraction, de séparation et de détection pertinentes à cette problématique pour identifier et quantifier les contaminants soit présents dans le fluide de refroidissement soit pouvant être relargués par les conduits où circulent les différents fluides (refroidissement, air ou hydrogène). Ensuite, dans une deuxième phase, il s'agira d'étudier les effets potentiels de ces composés sur les piles à combustible à hydrogène. Ce projet repose sur une collaboration entre le Laboratoire de Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation de l'ESPCI et la société Renault.