Les compétences de l'État en territoire souverain étranger : Contribution à l'étude de l'extraterritorialité en droit international
Auteur / Autrice : | Margaux Beglimini |
Direction : | Romain Le boeuf |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences Juridiques et Politiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : DICE - Droits International, Comparé et Européen |
Equipe de recherche : CERIC - Centre d'Etudes et de Recherches Internationales et Communautaires |
Mots clés
Résumé
Premier des trois éléments constitutifs de l'État, le territoire est l'élément permettant d'établir les compétences étatiques, de les circonscrire dans l'espace. L'État est seul souverain sur son territoire, et de cette souveraineté découle pour lui une exclusivité de compétence. Pourtant, on observe aujourd'hui de nombreux phénomènes de déterritorialisation qui bouleversent cette affirmation. L'essor des multinationales, le développement du cyber espace, la multiplication des organisations internationales (dont l'Union européenne qui au sein de laquelle les frontières s'effacent), mais également l'essor des phénomènes de communautarisation autour d'intérêts communs transcendent toute conception purement territoriale. En réponse, les États se dotent de lois toujours plus extraterritoriales. Alors que les lois américaines (Helms-Burton, d'Amato Kennedy, FCPA...) ont été largement critiquées pour leurs effets extraterritoriaux, aujourd'hui, la grande majorité des États disposent dans leurs législations de lois emportant des effets plus ou moins extraterritoriaux. Ces phénomènes emportent de nombreuses questions demeurant irrésolues concernant le lien entre territoire et compétences de l'État. Cette étude s'intéressera alors aux fondements juridiques permettant d'identifier les cas dans lesquels les États sont habilités à recourir à une compétence extraterritoriale.