Dynamique des interactions cellule-matrice dans le contexte de l'angiogenèse
Auteur / Autrice : | Christelle Margossian |
Direction : | Claude Verdier, Valérie Laurent |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | MG - Mécanique, génie civil |
Date : | Inscription en doctorat le 27/09/2024 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire de Physique |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet ANR «MoDyMécA» qui propose d'étudier le rôle de l'environnement mécanique et biochimique sur la migration des cellules endothéliales sur des substrats 2D ou au sein de gels fibreux complexes. L'objectif est de comprendre la dynamique de formation des néo-vaisseaux nécessaires à la création d'un réseau alimentant une tumeur. Il a été démontré que la présence de facteurs biochimiques n'est pas suffisante pour expliquer les mécanismes de migration des cellules endothéliales isolées, ou de populations cellulaires. C'est pourquoi nous proposons de prendre en compte le rôle de la mécanique de l'environnement. Dans un premier temps, des cellules endothéliales placées sur des substrats 2D recouverts de collagène [1] seront observées afin de caractériser leur mouvement et les forces en présence (TFM, Traction Force Microscopy, Figure 1a). Les propriétés rhéologiques des gels seront finement contrôlées. Ensuite, on étudiera le mouvement de ces cellules dans une matrice fibreuse 3D, et l'observation microscopique des fibres de collagène en fluorescence (technique de la réflectance) permettra de calculer le champ de déplacement et les forces associées [2,3], comme sur la Figure 1b. Dans les deux cas, la dégradation de la matrice par les cellules sera quantifiée. Cette partie expérimentale, proposée dans ce sujet, servira de calibration au modèle mathématique développé par nos partenaires grenoblois (TIMC). Le but est d'élaborer un modèle de prédiction de la dynamique cellulaire, tenant compte de la complexité du substrat (milieu fibreux, propriétés viscoélastiques), des interactions cellules-matrice et de la capacité des cellules à remodeler cette matrice. A terme, le modèle pourra décrire le mouvement d'une ou plusieurs cellules en interaction avec la matrice.