L'eau à l'aune de la matière pénale
| Auteur / Autrice : | Franciszek Kasperek |
| Direction : | Vanessa Valette |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Droit privé |
| Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2024 |
| Etablissement(s) : | Perpignan |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale INTER-MED |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre du Droit Economique et du Développement Yves Serra |
Mots clés
Résumé
Le politique, à l'échelle nationale et internationale, a pris conscience que l'eau est une ressource naturelle qui devient rare et qui pourrait être épuisée. La protection de l'eau est maintenant affirmée. Dans le cadre de notre environnement, l'eau a une place particulière puisqu'elle permet à l'Homme mais aussi à la Terre de respirer et vivre. Très souvent étudiée en droit au regard du concept de bien commun ou de la volonté de personnification de certains biens, l'eau n'a jamais été appréhendée sous l'angle spécifique de la matière pénale. Pourtant, l'eau est prise en compte pour définir des infractions, établir des responsabilités pénales et des normes protéiformes régissent la poursuite de ces infractions. L'étude de l'eau à l'aune de la matière pénale a ainsi plusieurs objectifs. Tout d'abord, il faudra comprendre comment l'eau est saisie par le droit pénal et, de ce fait, comment la norme pénale évolue et s'adapte pour protéger l'ordre social et ses intérêts. Ensuite, cette étude sera un moyen d'appréhender de manière claire un système scientifiquement complexe et technique. Enfin, il s'agira d'analyser le double discours du législateur, entre répression et volonté de réduire l'accès au juge judiciaire.