Thèse en cours

La Formation des Métaux et Poussières à haut redshift par le JWST et la Spectroscopie au Sol

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Auteur / Autrice : Tim Dewachter
Direction : Jean-Claude BouretDenis Burgarella
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : PHYSIQUE & SCIENCES DE LA MATIERE - Spécialité : ASTROPHYSIQUE ET COSMOLOGIE
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2024
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LAM - Laboratoire d'Astrophysique de Marseille

Mots clés

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Résumé

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Les constituants élémentaires de l'univers sont les suivants : 73% d'énergie noire, 23% de matière noire et 4% de baryons. Les métaux représentent ~2% de ces baryons. Cependant, ceux-ci sont un élément essentiel dans de nombreux processus physiques : refroidissement du gaz dans la formation stellaire, composante essentielle des systèmes planétaires, briques de base de la vie. Comprendre les premières phases de formations de ces métaux, ainsi que leur lien avec les premières poussières dans l'univers primordial, constitue un objectif majeur en astrophysique et en cosmologie. Pour atteindre cet objectif, il nous faut détecter l'émission des premières populations stellaires à être apparues dans l'univers, de faible ou nulle métallicité (Pop III). L'objectif principal de cette thèse est d'identifier et de caractériser ces galaxies à z > 6, à travers la spectroscopie (en utilisant une nouvelle version de CIGALE). CEERS (et d'autres groupes) ont à ce jour déjà commencé à identifier et analyser ces galaxies à l'aide du JWST (e.g. Arrabal Haro, 2023, Fujimoto, Finkelstein & Burgarella 2023). Nous avons l'assurance de produire des résultats originaux durant cette thèse, en utilisant une méthodologie homogène (Boquien, Burgarella et al. 2019) à partir de l'intégralité des données spectroscopiques du JWST dans l'archive MAST, y compris sur de nouvelles données de CAPERS. Nous aurons également du temps garanti sur PFS et MOONS. Nous nous attendons à ce que ces galaxies soient de faible masse et de faible luminosité. Nous avons commencé à explorer la possibilité que certaines d'entre elles puissent être cachées dans le fond autour des cibles observées par NIRSpec. Dans ce but, nous devons optimiser la soustraction du fond des spectres 2D de NIRSpec, la soustraction par défaut n'étant pas assez efficace. Les statistiques sur MAST montrent que l'aire cumulée pour identifier les galaxies Pop III est de 1171 arcsec², ou 9.0e-5 deg². Dans cet angle solide, différents modèles produisent différentes prédictions pour le nombre de Pop III, de presque aucune à 300 plus massives que log10 (M⊙) = 7.5. Peu importe le nombre réel de détections de Pop III, nous poserons de fortes contraintes sur ces modèles. En plus de ces objectifs scientifiques directs, les modèles développés seront fondamentaux pour prédire les observations de projets tels que ELT/HARMONI, ELT/MOSAIC et SKA.