Développement instrumental pour la mesure des distorsions spectrales du fond diffus cosmologique.
Auteur / Autrice : | Morgane Loquet le gall |
Direction : | Bruno Maffei |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | Astronomie et Astrophysique d'Ile de France |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Astrophysique Spatiale |
Equipe de recherche : Cosmologie et Extragalactique | |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
La mesure des distorsions spectrale du fond diffus cosmologique (CMB Cosmic Microwave Background) est devenue récemment une des plus grandes priorités pour la communauté travaillant sur la Cosmologie. Par exemple cette thématique a été sélectionnée par l'Agence Européenne pour l'Espace comme une des trois priorités dans le cadre du programme Voyage 2050. Une future mission spatiale dédiée pourrait avoir lieu à l'horizon 2040 2050, mais l'étude de son concept instrumental et des technologies associées doit commencer dès que possible, étant donné que leur maturité reste assez limitée jusqu'à maintenant. Un projet de ballon stratosphérique appelé BISOU (Balloon Interferometer for Spectral Observations of the Universe), jouant le rôle de précurseur, entre dans une phase d'étude A (CNES) sous la direction de l'équipe Cosmologie de l'IAS. En parallèle, afin de compléter cette phase A, le financement du développement d'un BreadBoard du concept instrumental de BISOU (prototype simplifié opérant à très basse température) a été récemment alloué par la région Ile de France et le CNES. L'étudiant.e en thèse contribuera au développement et à l'étude de ce BreadBoard afin de consolider le concept de BISOU. Ces travaux incluront l'AIV du BreadBoard ainsi que la caractérisation et l'analyse de ses performances, suivi de l'étude de ses effets systématiques. Ces travaux seront ensuite appliqués au projet BISOU qui, si sélectionné, aura un premier vol en 2029. De façon similaire, ces travaux formeront l'étude de base pour une future mission spatiale à plus long terme. L'étudiant.e sera localisé à l'IAS mais effectuera son travail au sein d'une collaboration internationale.