Dispositif d'ostéosynthèse métallique antimicrobien
Auteur / Autrice : | Emilie Groult |
Direction : | Damien Seyer |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé - Cergy |
Date : | Inscription en doctorat le 14/10/2024 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et ingénierie |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ERRMECe - Equipe de recherche sur les relations matrice extracellulaire-cellules |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Contexte du Projet AntiMOD : Face au vieillissement de la population et à l'augmentation des maladies osseuses, la demande pour des matériaux d'ostéosynthèse implantables durables et fiables est en hausse. Toutefois, le risque d'infection associé à ces matériaux représente un défi majeur, entraînant souvent des complications sévères pour les patients. Notre projet vise à développer une nouvelle génération de biomatériaux antimicrobiens alliant fonctionnalité et propriétés antimicrobiennes pour offrir une solution plus sûre et plus efficace. Objectifs du Projet : Développer des biomatériaux antimicrobiens innovants combinant propriétés physico-chimiques et biofonctionnalisation de surface. Réaliser cette innovation en s'appuyant sur une expertise multidisciplinaire incluant l'ingénierie des alliages, la métallurgie, la chimie de surface, la biochimie des peptides, et l'étude du comportement cellulaire (propriétés antimicrobiennes et ostéoinductives). Description du Projet : Ce réseau réunira des scientifiques de haut niveau en Europe, provenant d'universités et de centres de recherche nationaux en France et en Italie. Notre solution repose sur le concept innovant de la métallurgie des alliages à haute entropie équimolaire développé par une équipe de métallurgistes du CNRS et la bifonctionnalisation par voie électrochimique avec des peptide synthétisés à CYU. L'objectif est de créer une synergie entre les propriétés physico-chimiques (module de Young, résistance à la corrosion, durée de vie en fatigue) et la biofonctionnalisation de surface (propriétés antimicrobiennes et ostéoinductives). Deux approches distinctes : Développer un dispositif métallique antimicrobien avec des peptides greffés de manière covalente sur la surface (collaboration CNRS/CYU). Modifier la surface de l'alliage en utilisant des succinyl-bêta-cyclodextrines fonctionnalisées avec des peptides sous des conditions douces. Cette approche offre un double avantage : des propriétés ostéoinductives et une libération contrôlée de peptides antimicrobiens sous stimulation lumineuse (collaboration CNR italien /CYU). Impact Potentiel : Les deux approches proposées pourraient montrer une activité antimicrobienne significative contre une large gamme de bactéries, y compris celles résistantes aux antibiotiques. Si ces approches réussissent, elles pourraient révolutionner le traitement des maladies osseuses et des fractures.