Evaluer l'impact du changement climatique et des pressions anthropiques sur la ressource en eau pour adapter nos territoires à un nouveau climat. L'exemple du massif vosgien.
Auteur / Autrice : | Pierre Marcou |
Direction : | Gilles Drogue, Claire Delus, Xavier Fettweis |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine en cotutelle avec Université de Liège |
Ecole(s) doctorale(s) : | HNFB - Humanités Nouvelles-Fernand Braudel |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LOTERR (Géographie) |
Mots clés
Résumé
La France métropolitaine subit des sécheresses de plus en plus fréquentes et intenses, causant d'importants dommages environnementaux, économiques et sociétaux. Ces épisodes résultent d'un déficit prolongé de précipitations, aggravé par des températures élevées, et peuvent affecter différentes composantes du cycle de l'eau (eau du sol, nappes, débits des rivières). Ces sécheresses, bien que liées à des processus naturels, ne peuvent être étudiées sans tenir compte des pressions humaines. En 2022, dans un contexte de réchauffement mondial, une sécheresse sévère a touché la France métropolitaine, entraînant des niveaux d'eau critiques dans plusieurs cours d'eau et des difficultés d'approvisionnement en eau. Depuis, la diminution de la ressource en eau est devenue un enjeu socio-environnemental prioritaire, particulièrement dans les massifs montagneux, considérés comme des sentinelles du climat. Ce projet de thèse vise à comprendre les causes de cette diminution et à simuler des scénarios futurs pour une gestion durable de la ressource en milieu montagneux. Il se concentre sur l'évolution du cycle de l'eau dans le massif des Vosges, sous l'effet des changements climatiques et de la pression humaine. Le projet comprend deux axes : i) une analyse des composantes du cycle de l'eau et ii) une modélisation climatique et hydrologique pour anticiper les changements futurs. Les scénarios envisagés prennent en compte les projections du GIEC et les évolutions des usages de l'eau. Ce projet s'inscrit dans l'axe de recherche « Eaux et milieux » du LOTERR et bénéficiera d'une coopération internationale dans le cadre d'une cotutelle avec l'Université de Liège en Belgique. Il reposera également sur une démarche de science participative déjà initiée dans le cadre de mon stage de master 2. Son objectif est de mieux comprendre l'évolution du cycle de l'eau dans les Vosges et d'anticiper les défis futurs liés au changement climatique.