La réception de la science et de la philosophie égyptienne chez les auteurs de l'époque abbasside

The Reception of Egyptian Science and Philosophy by Authors of the Abbasid Era

• Auteur / Autrice : Basma Lotfi
• Direction : Catherine Guyon, Laurence Denooz
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire
• Date : Inscription en doctorat le 27/09/2024
• Etablissement(s) : Université de Lorraine
• Ecole(s) doctorale(s) : HNFB - Humanités Nouvelles-Fernand Braudel
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CRULH - Centre Régional Universitaire Lorrain d'Histoire

Mots clés

Mots clés libres

Science

Abbasside

Réception

Egypte

Reception

Science

Abbasid

Egypt

Résumé

Ce projet de thèse explore la réception de la science et de la philosophie égyptiennes chez les auteurs de l'époque abbasside (VIIIe-XIe siècle). Appelée « Âge d'or de l'Islam », cette période voit une multiplication significative des écrits arabes. Dès le début du califat, plusieurs institutions scientifiques se développent, visant à élargir les connaissances et par conséquent le savoir. Parmi ces institutions figure Bayt al-Hikma, fondée par le calife Harun Al-Rashid (789-809 ap. J.-C.), également connue sous le terme Khizanat al-Hikma, située dans la capitale abbasside, Bagdad. Toutefois, c'est sous le califat d'Al-Ma'mun (786-833 ap. J.-C.) que cette bibliothèque devient le centre intellectuel de l'Empire abbasside. Pour ce faire, l'objectif est de mettre en lumière le processus de traduction des diverses sources et écrits issus en particulier de l'Égypte, sous domination hellénistique et romaine, ainsi que leur réception et leur introduction au sein des sciences arabes. Un accent particulier sera accordé à la réception de ces écrits, aux traductions effectuées ainsi qu'aux références majeures que l'on retrouve chez les auteurs abbassides. Ainsi, nous aborderons la question de la réception des écrits scientifiques d'origine égyptienne, en nous concentrant sur les sciences comme l'astronomie et l'astrologie, la philosophie et les sciences ésotériques telles que l'alchimie. Dans un premier temps, nous examinerons le développement des sciences astrales, en particulier l'astronomie et l'astrologie, à travers les œuvres des auteurs abbassides. Outre les sciences astrales, nous explorerons également l'alchimie et la philosophie. En somme, ce projet de thèse vise à démontrer comment les connaissances égyptiennes ont été intégrées et ont influencé le corpus scientifique et philosophique de l'époque abbasside, contribuant ainsi à l'essor intellectuel de cette période.

This thesis project explores the reception of Egyptian science and philosophy by authors of the Abbasid period (8th-11th centuries). Called the “Golden Age of Islam”, this period saw a significant multiplication of Arabic writings. From the beginning of the caliphate, a number of scientific institutions were set up with the aim of broadening knowledge. These included Bayt al-Hikma, founded by Caliph Harun Al-Rashid (789-809 AD), also known as Khizanat al-Hikma, and located in the Abbasid capital, Baghdad. However, it was under the caliphate of Al-Ma'mun (786-833 AD) that this library became the intellectual center of the Abbasid Empire. To this end, the aim is to illustrate the process of translating various sources and writings, particularly from Egypt under Hellenistic and Roman domination, as well as their reception and introduction into the Arab sciences. Particular emphasis will be placed on the reception of these writings, the translations made and the major references found among Abbasid authors. Thus, we will address the question of the reception of scientific writings of Egyptian origin, focusing on sciences such as astronomy and astrology, philosophy and esoteric sciences such as alchemy. Initially, we will examine the development of the astral sciences, in particular astronomy and astrology, through the works of Abbasid authors. In addition to the astral sciences, we will also explore alchemy and philosophy. In short, this thesis project aims to demonstrate how Egyptian knowledge was integrated into and influenced the scientific and philosophical corpus of the Abbasid era, therefore contributing to the intellectual rise of this period.