Spectroscopie Raman exaltée par la pointe pour l'électrocatalyse
Auteur / Autrice : | Côme Defontaine |
Direction : | Emmanuel Maisonhaute |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Moléculaire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie moléculaire de Paris Centre |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut parisien de chimie moléculaire (IPCM) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Avec l'augmentation de la complexité des matériaux pour améliorer ou même créer de nouvelles fonctionnalités, il existe un besoin concomitant de techniques analytiques puissantes adaptées pour démêler les mécanismes sous-jacents lorsqu'elles fonctionnent. Idéalement, elles devraient être mises en uvre dans des conditions d'exploitation aussi proches que possible de leur application future potentielle. Ceci est particulièrement important à l'échelle nanométrique puisque l'évolution de la structure du matériau pendant le fonctionnement est la clé de son efficacité. Par exemple, en électrocatalyse, les réactions sont déclenchées par le potentiel de l'électrode, dans le but de réduire au minimum la surtension et d'augmenter le renouvellement du catalyseur. De nos jours, il y a souvent besoin de mesures complémentaires (i.e. spectroscopiques) par exemple pour tenir compte des inhomogénéités spatiales ou vérifier la présence effective d'un intermédiaire réactif puisque l'électrochimie ne ''voit'' que le courant moyen produit ne donne pas accès aux hétérogénéités locales ou aux fluctuations temporelles. Récemment, nous avons développé des approches dérivées de la spectroscopie Raman améliorée par pointe (TERS). Cette technique couple STM ou AFM avec la spectroscopie Raman pour fournir une signature spectroscopique locale et permet donc l'identification des espèces chimiques à l'échelle nanométrique. Néanmoins, la mise en uvre de TERS dans des conditions électrochimiques est difficile parce que le laser Raman doit être focalisé sur l'extrémité du STM ou de l'AFM à travers la couche liquide. Notre méthodologie est désormais suffisamment robuste pour être appliquée sur des systèmes pertinents à l'électrocatalyse, qui sera le thème de notre nouveau projet ANR. Dans ce travail, nous allons appliquer le TERS électrochimique pour suivre la conversion électrocatalytique de l'acide formique et du CO sur les surfaces Pt et Pd/Pt.