La pluralité en droit pénal
Auteur / Autrice : | Andréa Narvaez |
Direction : | Marie-Christine Sordino |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EDPFM - Equipe de Droit Pénal et sciences Forensiques de Montpellier |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La pluralité constitue un défi pour le droit pénal. En effet, le droit pénal étant fondé sur le principe constitutionnel de responsabilité du fait personnel, il n'envisage en théorie que la responsabilité d'une seule personne ayant commis un seul fait. Pour autant, les manifestations de la pluralité sont en réalité nombreuses en droit pénal. Cette dernière se retrouve à plusieurs niveaux : une pluralité de protagonistes et une pluralité de faits. La pluralité trouve encore son prolongement en matière de procédure pénale puisqu'elle ouvre la voie à des procédures dérogatoires, notamment en matière de criminalité organisée. Elle impacte également la peine, puisque la commission d'une pluralité d'infractions séparées par un jugement passé en force de chose jugée, place son auteur en état de récidive ou de réitération. La pluralité vient ainsi éprouver les principes les plus fondateurs de la discipline, mettant à mal le principe de responsabilité du fait personnel, le principe de personnalisation des peines ou encore le principe du non bis in idem. L'objectif de la thèse est donc de faire de la pluralité une véritable notion à part entière, d'en dégager ses caractéristiques et de lui attacher un régime.