Perception de la contrainte hydrique chez les plantes : mécanismes sous-tendant les réponses transcriptionnelles quantitatives à la turgescence et au potentiel osmotique
Auteur / Autrice : | Coralie Masson |
Direction : | Yann Boursiac |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | BIDAP-Biologie et Amélioration des plantes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IPSiM - Institut des Sciences des Plantes de Montpellier |
Mots clés
Résumé
La maîtrise de la réponse des plantes au déficit hydrique est un enjeu majeur en agronomie. Comprendre comment les plantes perçoivent la contrainte fait partie des impératifs pour arriver à pallier les effets du changement climatique, d'une rapidité sans précédent, impactant aussi bien les milieux naturels qu'agricoles. L'objectif général de la thèse est de mieux comprendre comment le changement des paramètres physico-chimiques, lors d'un stress hydrique, est traduit en une réponse biologique par la plante. Au cours d'une thèse récemment achevée, nous avons identifié deux gènes dont l'abondance des ARNm est, chacune, corrélée à une composante différente du potentiel hydrique, c'est-à-dire la turgescence des cellules ou leur potentiel osmotique. Le premier gène semble sous un contrôle fin de la dégradation des ARNm, qui pourrait dépendre de condensats moléculaires. Une construction, permettant de suivre l'expression du second gène, se comporte comme un rapporteur précoce des variations hydriques des plantes. La thèse proposée vise à identifier les évènements précoces et les mécanismes moléculaires qui sous-tendent la régulation de ces gènes. Des approches utilisant la biologie moléculaire, la microscopie in vivo et des cribles génétiques, seront associées à la capacité relativement unique de l'équipe à mesurer les paramètres hydrauliques des cellules végétales. Une meilleure compréhension des phases précoces de la perception du déficit hydrique chez les plantes est attendue à l'issue de ce travail.