Thèse en cours

Pile à électrolyse microbienne polyextrêmophile : de l'enrichissement ciblé à l'utilisation de souches axéniques

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Auteur / Autrice : Jean Caraës
Direction : Pierre-Pol LiebgottFabrice Armougom
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'environnement: Environnement et santé
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2024
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : MIO - Institut Méditerranéen d'Océanographie, UM 110

Résumé

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L'hydrogène, vecteur énergétique décarbonée au rendement énergétique parmi les plus élevés, est considéré comme incontournable pour l'avenir pour remplacer les combustibles fossiles dans les secteurs énergétiques résidentiels et industriels. Cependant, dans le contexte de la transition énergétique, la production d'hydrogène comme combustible de substitution doit se faire par des processus décarboné indépendant des combustibles fossiles. Par voie microbiologique, il est possible de produire du biohydrogène à partir de biodéchets, en utilisant des micro-organismes au travers de la fermentation obscure ou de méthodes bio-électrochimiques (pile à électrolyse microbienne, PEM). Afin de lever les verrous biotechnologiques spécifique aux PEMs, il est nécessaire d'explorer leur potentialité en conditions polyextrêmophiles (haute température, milieu acide, pression hyperbare…). A cette fin, ce projet se structure en deux volets principaux : (i) l'enrichissement et l'étude de consortia électrogéniques naturels issus de sources hydrothermales profondes, et (ii) l'étude de souches types modèles, reconnues pour leurs potentialités biotechnologiques. Quatre axes majeurs encadrent cette recherche : (1) enrichissements ciblés de microorganismes électrogènes polyextrêmophiles ; (2) test de la capacité électrogénique de souches polyextrêmophiles pour lever les verrous biotechnologiques des PEMs ; (3) étude de souches types sulfo-réductrices pour biocatalyser des cycles vertueux d'oxydoréduction des composés polysulfurés/sulfure d'hydrogène (S0/H2S) ; (4) développer des techniques omiques (metabarcoding, métabolomique et transcriptomique) pour analyser la dynamique taxonomique et fonctionnelle des communautés microbiennes. Le but ultime est de proposer un système de production de bioH2 à partir de matière organique complexe, ou à partir du moût de fermentation obscure dans un système bi-étagé, contribuant ainsi à la transition vers des énergies renouvelables tout en préservant l'environnement.