Etude de l'homéostasie protéique dans différents modèles cellulaires et animaux de maladies mitochondriales et recherche de candidats médicaments contre ces maladies
Auteur / Autrice : | Anne-Louise Cayer |
Direction : | Déborah Tribouillard-tanvier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Microbiologie - immunologie |
Date : | Inscription en doctorat le 20/09/2024 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires |
Equipe de recherche : Mitochondria & Therapeutics |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La mitochondrie est un organite spécifique des cellules eucaryotes. Elle assure de nombreuses fonctions, dont la production d'ATP, soit la principale source d'énergie cellulaire. On y trouve plus d'un millier d'espèces protéiques différentes. Elles sont pour la plupart encodées dans le noyau, synthétisées dans le cytosol puis importées dans l'organite. Quelques protéines (13 chez l'homme) sont encodées et synthétisées à l'intérieur même de la mitochondrie. Des études au laboratoire ont révélé que des dysfonctionnements mitochondriaux divers à l'origine de maladies humaines peuvent être compensés par une inhibition partielle de la traduction cytosolique. Notre hypothèse de travail est que dans ces maladies l'import des protéines mitochondriales d'origine nucléaire est ralenti, de sorte que des protéines destinées à résider et fonctionner dans la mitochondrie s'accumulent ailleurs dans la cellule. Ainsi, le dysfonctionnement mitochondrial initial provoque secondairement une rupture de l'homéostasie protéique cellulaire dont les effets peuvent en soi être particulièrement délétères. Cette hypothèse sera testée avec des cellules de levure et humaines (IPSC à différencier), et des modèles souris de maladies mitochondriales. Des approches de criblages génétiques et pharmacologiques ainsi que des approches OMICS combinées à la culture de divers systèmes feront parties intégrantes de ce projet. Outre l'intérêt de cette étude pour le développement d'approches thérapeutiques contre les maladies mitochondriales, elle devrait permettre une meilleure compréhension des mécanismes qui assurent le confinement des protéines mitochondriales dans la cellule, lesquels sont encore largement méconnus.