Etude épidémiologique consolidée par des approches à haut débit utilisant la spectrométrie de masse à ultra haute résolution (UHRMS)
Auteur / Autrice : | Victor Gaignard |
Direction : | Sandra Alves, Alain Paris |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Moléculaire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie moléculaire de Paris Centre |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut parisien de chimie moléculaire (IPCM) |
Mots clés
Résumé
Le bras wallon de la cohorte NESCaV (Nutrition Environnement et Santé CardioVasculaire) a été constitué en 2012 en Wallonie (Belgique) afin d'étudier les Facteurs de Risques CardioVasculaires (FRCV) sur 1017 sujets dont près de la moitié ont fourni un échantillon d'urine. Au vu de la diversité des profils de la cohorte qui ont déjà été acquis , l'analyse des biofluides de ces volontaires permet d'accéder aux fluctuations du métabolome et de l'exposome, afin de pouvoir catégoriser les sujets et en faire ressortir les traits métabolomiques marqueurs de ces sous-groupes plus ou moins homogènes. Les données UHRMS à deux dimensions générées (m/z, intensité) sont volumineuses (500 sujets et plus de 15000 variables) ; elles nécessitent le recours à des analyses statistiques multivariées pour faire apparaître des marqueurs métaboliques à l'origine de la construction des composantes factorielles prioritaires qui résument l'ensemble de l'information métabolomique. Compte tenu de la connaissance des métadonnées disponibles pour chaque sujet de la cohorte, il est possible d'orienter l'analyse des données en s'appuyant sur des méthodes statistiques multivariées qui s'inspirent de l'analyse canonique. L'analyse canonique est une forme d'analyse en composantes principales (ACP) conduite simultanément sur deux tableaux de données construits à partir des mêmes individus statistiques. Les métadonnées permettent en effet de caractériser plus finement les sujets pour lesquels un facteur environnemental (alimentation, exposition professionnelle, tabagie, prise de médicaments, etc.) ou clinique (obésité, phénotype pathologique donné, consommation d'alcool, pression artérielle, etc.) favorise ou non le risque cardiovasculaire, ce qui facilitera la mise en exergue de biomarqueurs métaboliques et possiblement de marqueurs exposomiques corrélés à ce risque.