Agir pour durer et durer pour agir : les élu·e·s des métropoles écologistes entre réélection à court terme et action publique environnementale de long terme
Auteur / Autrice : | Noé Duprat-lassus |
Direction : | Marrel Guillaume, Cécile Blatrix |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Culture et Patrimoine |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Sciences Juridiques, Politique, Economiques et Gestion |
Résumé
La crise écologique globale amène à repenser l'action publique et politique et ses temporalités. L'ajustement des politiques publiques doit être effectué dans des délais très courts pour préserver l'habitabilité de la planète. L'action publique doit par ailleurs intégrer le très long terme (climatique, écosystémique et géochimique) dans sa mise en place et ses bénéfices quantifiables. Ces nouvelles temporalités bouleversent le pilotage de l'action publique par les collectivités territoriales et plus précisément celles et ceux qui la rythment et qui décident dans les démocraties pluralistes : les représentant·e·s élu·e·s. Ils et elles sont désormais tenu·e·s de maîtriser à la fois le très long terme de l'habitabilité de la planète, tout en assurant à court terme leurs réélections en dépit des politiques de sobriété potentiellement impopulaires. La thèse examine cette tension croissante à partir de l'observation de plusieurs cas de gouvernement écologique de grandes villes, depuis 2020.