Poétiques de l'auto-traduction. Les paradoxes du poète passeur de langues.
Auteur / Autrice : | Soline Pestre |
Direction : | François GÉal |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Lettres mention Littérature générale et comparée |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | 3LA - Lettres, Langues, Linguistique et Arts |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Passages XX-XXI |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose, à partir de l'étude d'un corpus de poètes et poétesses bilingues qui ont eux-mêmes pris en charge la traduction de leurs poèmes, de confronter les pratiques de ces auteurs et d'interroger autant les causes du geste de l'auto-traduction que ses significations et ses paradoxes. La locution italienne « traduttore, traditore » constitue ainsi le point de départ d'une réflexion plus vaste, visant notamment à approcher en détail les jeux de transformation à l'uvre dans ces traductions poétiques singulières. La nature de la filiation entre poème cible et poème source sera ainsi l'objet d'interrogations qui visent à explorer les mécanismes de va-et-vient entre vouloir dire initial et expression finale. Le corpus, à ce jour constitué de Samuel Beckett et Dominique Hecq, sera composé d'un trinôme ou quatuor de poètes et poétesses translingues, à la fois anglophones et francophones. Leurs pratiques de l'auto-traduction en poésie seront confrontées et comparées. La question de la limite entre traduction (entendue comme production d'une nouvelle version d'un même texte), et réécriture, c'est-à-dire production d'un texte autre, transformé, voire amélioré, se situe au cur de l'approche comparatiste de cette thèse.