La résilience des organisations du travail collectif agricole face aux chocs écologiques. Le cas des adhérents des CUMA face à la récurrence des sécheresses dans les Monts du Lyonnais.
Auteur / Autrice : | Blandine Passemard-kalkbrenner |
Direction : | Pascal Beguin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Ergonomie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/01/2024 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | ScSo - Sciences Sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EVS - Environnement Ville Société |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'hypothèse centrale de cette thèse est que l'organisation collective du travail en agriculture constitue une variable clef d'adaptation face aux chocs climatiques. Afin d'explorer cette perspective, la thèse s'intéressera aux adhérents des CUMA dans les monts du Lyonnais, secteur dans lequel les effets négatifs du déficit hydrique, liés aux changements climatiques, sont attestés sur les prairies et questionnent la capacité de résilience des élevages de ruminants. Les manières d'organiser la production d'herbe au sein des Coopératives d'Utilisation de Matériels Agricoles (CUMA) des Plateaux et Monts du Lyonnais constituent un observatoire privilégié pour caractériser cette variable. Cet enjeu scientifique se décline en deux hypothèses finalisées. La première est qu'il existe diverses manières d'organiser la production d'herbe au sein des exploitations d'adhérents de CUMA. La thèse poursuivra donc un premier objectif dont la finalité est d'analyser l'activité des agriculteurs au prisme des coopérations qu'ils déploient à l'échelle des CUMA. La seconde hypothèse pose la manière d'organiser la production de l'herbe dans l'exploitation d'un adhérent de CUMA comme une dimension de sa capacité d'adaptation ; mais on peut penser que les différentes manières d'organiser la production de l'herbe n'offrent pas le même potentiel de résilience face à la récurrence des sécheresses sur prairie.