Thèse en cours

Les politiques de gestion des populations exilées colombiennes en Équateur.

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Auteur / Autrice : Lucie Laplace
Direction : David Garibay
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Science politique
Date : Inscription en doctorat le 23/11/2015
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : ScSo - Sciences Sociales
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : TRIANGLE - Action, discours, pensée politique et économique

Mots clés

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Résumé

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L'Équateur est le pays d'Amérique latine qui reconnait le plus de réfugiés. Sa politique d'accueil et d'intégration des personnes exilées s'est développée face à l'afflux de populations colombiens fuyant le conflit voisin. A l'échelle régionale et internationale, l'Équateur est souvent cité comme un ''bon élève'' dont les politiques ont été largement imposée par le haut grâce au Haut-Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unis (arrivé dans le pays en 2000), mais aussi approprié par nombre d'acteurs d'institutions nationales, aux politiques locales, en passant par le secteur des ONG. Ce champ de l'asile dynamique a évolué face aux enjeux de la gouvernance multiniveau des migrations, en l'occurrence forcée, qui s'appuie sur une variété de catégories d'action publique, qui donne lieu à une disparité de traitement entre les personnes migrantes, et même au sein de la population colombienne (nationalité la plus reconnue). Elles s'appuient sur une économie morale dont les contours ont varié, influencée à partir des années 2007 par l'approche développementaliste, celle des droits humains, mais aussi le retour de l'approche de sécurité et de contrôle des migrations à partir de 2011-2012. Les études sur la gouvernance multiniveau sont en développement en Occident, pour autant elles demeurent très limitées sur les cas de pays accueillant aux Suds. Cette thèse vise dont à tenir compte des multiples niveaux de cette gouvernance dans le cas de l'Équateur, très influencé et ouvert sur l'international et le régional latino-américain, son appropriation par le national et les variations observables au local, en l'occurrence dans la capitale Quito, reflet des dynamiques au glocal en particulier entre 2007 et 2017.