Les Italiennes Bovaryques
Auteur / Autrice : | Rebecca Borsari |
Direction : | Davide Luglio |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Études romanes italiennes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Civilisations, cultures, littératures et sociétés |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Equipe littérature et culture italiennes |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Notre projet se propose d'analyser un ensemble d'uvres narratives de la littérature italienne de la deuxième moitié du XXe siècle (1950-1999) à la lumière de la notion de « bovarysme » dont il s'agirait de montrer la pertinence pour l'examen des représentations de la femme présentes dans notre corpus. Notre recherche voudrait étudier cette tendance imaginative de se concevoir différent de ce que l'on est réellement [Gaultier, 1902] dont la femme devient, tout au long de sa vie, auteure et victime à cause de la « disproportion, intime, [qui se développe] chez ( ) elle-même, entre l'éducation qu'elle reçoit, entre la destination qu'elle suppose et la destinée qui lui est réservée » [Gaultier, 1892]. Nous étudierons le bovarysme ainsi encadré, dans une perspective de genre, dans le traitement narratif des personnages féminins protagonistes des romans de cinq écrivaines italiennes : Quaderno proibito (1950) de Alba de Céspedes, Le voci della sera (1961) de Natalia Ginzburg, Casalinghitudine (1987) de Clara Sereni, Passaggio in ombra (1995) de Mariateresa Di Lascia, L'arte della gioia (1998) de Goliarda Sapienza.