Thèse en cours

Génétique quantitative de l'aptitude au mélange chez le blé tendre : architecture génétique, contraintes éco-physiologiques et bénéfices agroécologiques

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Auteur / Autrice : Maxence Remérand
Direction : Jérôme Enjalbert
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génétique
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du Végétal : du gène à l'écosystème
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : GQE - Génétique Quantitative et Évolution - Le Moulon
Equipe de recherche : DEAP : Diversité, Evolution et Adaptation des Populations
référent : Faculté des sciences d'Orsay

Résumé

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Les mélanges variétaux de blé gagnent en popularité dans les territoires agricoles français, mais les bases génétiques qui gouvernent l'aptitude au mélange des variétés ne sont pas encore bien connues. L'intérêt des mélanges réside dans leur potentiel à dévier de l'additivité stricte des comportements des variétés les composant, notamment pour contrôler les bio agresseurs sans recours aux pesticides de synthèse. Or le potentiel gain génétique fourni par une sélection pour de la complémentarité et de la synergie entre variétés en mélange reste encore inexploité. Ce projet de thèse a donc pour but de coupler une approche génétique des mélanges variétaux cultivés et une approche écologique d'étude du fonctionnement des écosystèmes naturels (très riches en diversité génétique ) dans un objectif de sélection pour des pratiques agroécologiques. Le projet de thèse utilisera une approche GWAS pour éclairer l'architecture génétique impliquée dans l'aptitude au mélange, analysera les données d'une expérimentation sur la relation entre compétition pour la lumière et impact des maladies, et adaptera le modèle écophysiologique WHEAMM pour simuler des scénarios de sélection pour maximiser les bénéfices agroécologiques des mélanges variétaux.