Etude de l'inflation avec des quasars et des galaxies dans DESI
Auteur / Autrice : | Domitille Chebat |
Direction : | Christophe Yeche, Etienne Burtin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Science des Astroparticules et Cosmologie |
Date : | Inscription en doctorat le 09/09/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, Hadrons, Énergie et Noyau : Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulat |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département de Physique des Particules |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
Les structures observables dans l'Univers à grande échelle (LSS pour Large-Scale Structures) proviennent de la croissance, sous l'effet de la gravitation, de petites fluctuations primordiales de densité. Selon le paradigme le plus communément admis, ces fluctuations de densité auraient été engendrées lors d'une phase initiale d'inflation cosmique. La mesure des propriétés statistiques des LSS à très grande échelle (~ qq Gpc) permet d'étudier la physique en uvre lors de l'inflation en mesurant les non-gaussianités primordiales (PNG). Notre stratégie pour étudier les LSS, consiste à utiliser un relevé spectroscopique, DESI, dont l'instrument a été mis en service à la fin de l'année 2019. DESI observera 40 millions de galaxies et de quasars. Les observations ont lieu au télescope Mayall de 4 m en Arizona. Depuis le printemps 2021, le projet a débuté une période d'observation sans interruption qui durera 5 ans, ce qui permettra de couvrir un tiers de la voute céleste. Pour ce projet de thèse, les LSS sont mesurées avec deux traceurs de la matière : les galaxies très lumineuses rouges (LRG) et les quasars, objets très lointains et très lumineux. Ces deux traceurs nous permettent de couvrir une large plage en redshift allant de 0.4 à 4.0.