Corrélations à quatre corps dans les noyaux atomiques : quartetting et particule alpha
Auteur / Autrice : | Rodrigue Didier-pichat |
Direction : | Elias Khan, Jean-Paul Ebran |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique nucléaire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, Hadrons, Énergie et Noyau : Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulat |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique des deux Infinis Irène Joliot-Curie |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
Le travail de thèse consiste à étudier des corrélations spécifiques au noyau atomique. Ses constituants possèdent en effet deux états de spin et deux états d'isospin. Les états à 4 nucléons sont donc de première importance pour comprendre la structure nucléaire, comme l'atteste la prépondérance de la particule alpha, qui s'illustre dans la radioactivité des noyaux lourds, les molécules femtométriques dans certains noyaux légers, ou dans les réactions arrachant une particule alpha à un noyau. La description de ces corrélations sera faite dans deux langages différents. Le premier consiste à traiter le noyau comme une assemblée de nucléons en interaction. Dans ce cadre, les nucléons s'arrangent en nouveaux degrés de liberté appelés quartet, lesquels résultent de la superposition des couplages isoscalaire entre 2 paires de Cooper. Cette étude s'inscrit dans la continuité des travaux de l'équipe d'accueil sur la clusterisation des particules alphas dans les noyaux, et leur relation avec la localisation de quartets. A cette fin, le modèle de condensation de quartet sera utilisé. Le doctorant devra d'abord dériver les équations du formalisme, en y incluant les représentations spatiales adéquates. Il pourra ensuite passer à la résolution numérique de ces équations par le truchement d'un couplage avec les approches de la fonctionnelles relativistes de la densité, propices à l'étude de la formation de condensats à 4 nucléons dans le noyau. Le second langage est construit à partir du premier dans le cadre conceptuel des théories effectives des champs via le Functional Renormalization Group (FRG), et prend la forme d'une théorie effective dans laquelle les degrés de liberté sont les nucléons et les particules alpha. Il permet de décrire plus aisément les propriétés résonnantes et réactionnelles des noyaux exhibant des structures en cluster. Le doctorant devra ainsi construire la théorie effective de clusters puis développer un code pour résoudre les équations de la dynamique de ces systèmes.