Nouvelles photo-électrodes à base de matériaux plasmoniques hybrides pour la photo-électrolyse de l'eau
Auteur / Autrice : | Josian Laumonnier |
Direction : | Alain Pailleret, Grégory Barbillon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interfaces et Systèmes Electrochimiques |
Equipe de recherche : Matériaux et Interfaces : Fonctionnalité et Electrochimie (MATTERFEEL) |
Résumé
Parmi plusieurs procédés convaincants et attractifs permettant la valorisation de l'énergie solaire, la dissociation photo-électrochimique de l'eau a reçu un intérêt croissant de la part de la recherche académique au cours de la décennie passée. Elle repose sur un principe bien établi qui consiste à utiliser la lumière solaire pour promouvoir l'électrolyse de l'eau, et donc l'évolution de l'hydrogène et de l'oxygène, sur des photo-électrodes constituées de matériaux semi-conducteurs. Cependant, l'efficacité de conversion de la lumière et la stabilité de telles photo-électrodes restent encore insuffisantes de nos jours pour attirer les industriels et pour envahir notre vie de tous les jours. Il est apparu dans la littérature que l'association de matériaux semi-conducteurs avec des nanoparticules plasmoniques (NPPs) constitue une stratégie prometteuse pour améliorer substantiellement les performances et pour étendre les perspectives de ces photo-électrodes. Ces NPPs présentent en effet une aptitude à piéger et à concentrer la lumière du soleil dans des domaines nanométriques, ce qui donne naissance à différents mécanismes élémentaires, tels que la génération de porteurs chauds, un effet photo-thermique, ou les deux simultanément, qui tous conduisent à une situation de photo-électrocatalyse plasmonique. Cette thèse est justement destinée à développer une meilleure compréhension de cet effet bénéfique dans le cas de matériaux plasmoniques hybrides innovants dédiés à la photo-électrolyse de l'eau et composés de nanoparticules métalliques plasmoniques et de couches minces d'oxydes ou de sulfures de métaux de transition semi-conducteurs déposées à l'aide de méthodes électrochimiques ou de méthodes physiques en phase vapeur (PVD).