Thèse en cours

Utilisation de tissus musculaires squelettiques en 3D issus de cellules souches pluripotentes humaines pour mieux comprendre les mécanismes pathologiques de la dystrophie myotonique de type 1.

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Auteur / Autrice : Minh Ngoc Minh
Direction : Cécile Martinat
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Physiologie et physiopathologie
Date : Inscription en doctorat le 30/09/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques
Référent : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)

Résumé

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La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est la dystrophie musculaire la plus courante chez l'adulte, caractérisée principalement par un affaiblissement musculaire progressif et une difficulté au relâchement après la contraction (myotonie). Bien que la mutation causale ait été identifiée il y a trois décennies, la physiopathologie complexe de la maladie et notre compréhension incomplète des mécanismes sous-jacents entravent les progrès dans le développement de traitements curatifs, qui restent inexistants à ce jour. Cela souligne le besoin de mettre en place de nouvelles stratégies innovantes pour développer de nouveaux médicaments en utilisant des modèles translationnels plus prédictifs qui capturent la complexité biologique de la maladie. Les récents progrès dans les techniques de culture cellulaire tridimensionnelle utilisant des cellules souches pluripotentes humaines ont permis le développement de tissus musculaires squelettiques humains fonctionnels. L'objectif principal du doctorat est d'évaluer le potentiel d'une plateforme de microtissu du muscle squelettique à partir de cellules souches pluripotentes humaines pour la DM1. Le programme comprend trois étapes : 1) la génération d'un modèle musculaire squelettique en 3D à partir de cellules souches pluripotentes humaines saines et atteintes de DM1 ; 2) la création d'un atlas transcriptomique spécifique de la DM1 pour identifier des biomarqueurs humains spécifiques de la progression de la maladie et identifier de nouvelles pistes thérapeutiques ; 3) l'identification de nouvelles molécules capables de normaliser les défauts associés à la DM1.