l'apiculture dans les systèmes de cultures maraîchères comme levier de la transition agroécologique en Côte d'Ivoire

Beekeeping in market-garden cropping systems as a lever for agro-ecological transition in Côte d'Ivoire

• Auteur / Autrice : Remiche ivalda Koyo nzala
• Direction : Thibaud Martin, Alain Vignal
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : EFSA-Sciences Agronomiques
• Date : Inscription en doctorat le 15/08/2024
• Etablissement(s) : Montpellier, SupAgro
• Ecole(s) doctorale(s) : Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : HORTSYS - Fonctionnement agroécologique et performances des systèmes de culture horticoles

Mots clés

Mots clés libres

Apiculture

Agroécologique

Système de cultures

Beekeeping

Agroecological

Cropping systems

Résumé

L'objectif de la thèse est de montrer en quoi l'apiculture pourrait être un levier puissant pour encourager la transition agroécologique des producteurs maraîchers dans la région de Yamoussoukro. Il est irréfutable que les pollinisateurs sauvages et domestiques jouent des rôles importants à l'échelle mondiale pour la pollinisation des cultures, mais leurs contributions diffèrent selon la culture et le lieu. En effet, l'efficacité de la pollinisation dépendrait des réseaux d'interactions plantes-pollinisateurs et une bonne caractérisation des espèces de pollinisateurs tant domestiques (abeille à miel du genre Apis, mais possiblement aussi mélipones) que sauvages présentes dans les systèmes de culture, est un préalable à la description de ces réseaux. Ensuite, la contribution des pollinisateurs aux rendements des cultures maraîchères, elle-même liée aux pratiques agronomiques (traditionnelles avec pesticides ou en transition agroécologique) pourra être évaluée par la méthode d'exclusion/inclusion des pollinisateurs. En particulier, la diversité des pollinisateurs et l'influence de la présence d'abeilles domestiques apportées par l'agriculteur avec une ou plusieurs ruches sur cette diversité pourra être évaluée tout comme l'augmentation du rendement. Cette première étude de l'intégration de l'apiculture aux agrosystèmes maraîchers permettra de déterminer en quoi celle-ci pourra être un levier pour la transition agroécologique des maraîchers permettant aussi une réduction significative voire une suppression des pesticides chimiques de synthèse en particulier les plus utilisés et les plus impactant. En plus de ces enjeux scientifiques et agronomiques, l'enjeu socio-économique est considérable : l'intégration de l'apiculture est un levier important, pour la prise de conscience de l'effet de pratiques délétères vis à vis de l'environnement en général et des insectes en particulier, tout en permettant un revenu complémentaire direct, mais également indirect, via les taux de nouaison et des rendements potentiellement augmentés par les services de pollinisation.

The aim of the thesis is to show how beekeeping could be a powerful lever for encouraging the agroecological transition of market garden producers in the Yamoussoukro region. It is irrefutable that wild and domestic pollinators play important roles worldwide in crop pollination, but their contributions differ according to crop and location. Indeed, the effectiveness of pollination depends on plant-pollinator interaction networks, and a good characterisation of both domesticated (honey bees of the Apis genus, but possibly also melipods) and wild pollinator species present in cropping systems is a prerequisite for describing these networks. Secondly, the contribution of to market garden crop yields, which is itself linked to agronomic practices (traditional with agronomic practices (traditional with pesticides or in agro-ecological transition) can be assessed using the pollinator exclusion/inclusion method. In particular, the diversity of pollinators and the influence of the presence of honey bees brought in by the farmer with one or more hives on this diversity can be assessed, as can the increase in yield. This initial study of the integration of beekeeping into market garden agrosystems will enable us to determine how beekeeping can be a lever for the agroecological transition of market gardeners, leading to a significant reduction or even elimination of synthetic chemical pesticides, particularly those that are the most widely used and have the greatest impact. In addition to these scientific and agronomic challenges, the socio-economic stakes are considerable: the integration of beekeeping is an important lever for raising awareness of the impact of practices that are harmful to the environment in general and to insects in particular, while at the same time providing additional income, both directly and indirectly, via fruit set rates and yields potentially increased by pollination services.