Thèse en cours

L'écrit en procédure pénale

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Auteur / Autrice : Luca Ghizzardi
Direction : Coralie Ambroise-casterot
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2024
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : Droit et Sciences Politiques, Économiques et de Gestion
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CENTRE D'ÉTUDES ET DE RECHERCHES EN DROIT DES PROCÉDURES

Résumé

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La procédure pénale est généralement abordée sur l'angle de la distinction entre procédure accusatoire (orale, contradictoire et publique) et inquisitoire (écrite, non-contradictoire et secrète). La majorité de la doctrine s'accorde à dire que le système français emprunte aux deux modèles : plutôt inquisitoire dans la phase préparatoire, plutôt accusatoire dans la phase décisoire. Néanmoins, certains auteurs invitent à délaisser cette distinction, trop simpliste, qui conduit notamment à opposer écrit et oral, pourtant complémentaires : il s'agit là de deux formes d'expression du débat contradictoire. Mais alors que l'oralité a suscité l'intérêt de nombreux chercheurs, aucune étude d'ensemble n'a encore été entreprise concernant les écritures. Pourtant, l'écrit est omniprésent en procédure pénale : constitue-t-il pour autant un moyen efficace de parvenir à la manifestation de la vérité ? Répondre à cette question implique de s'intéresser aux différentes émanations de l'écrit au sein de notre procédure. Ce dernier peut non seulement faire l'objet des débats, en tant que mode de preuve, mais également constituer le support de ces débats, au travers des écrits judiciaires, c'est-à-dire des actes de procédure rédigés par les différents acteurs de cette dernière.