Les ports de plaisance au défi du droit de l'aménagement
Auteur / Autrice : | Yao Ouattara |
Direction : | Laurent Bordereaux |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Droit et Management LITHORAL |
Mots clés
Résumé
La multiplication des projets d'extension voire de création des ports de plaisance est l'expression du développement notable que connait ce secteur. Si ces équipements sont de véritables facteurs de développement économique et social pour les collectivités territoriales, il n'en demeure pas moins qu'ils suscitent des questionnements quant à l'aménagement de l'espace littoral. A titre d'exemple, il est récurrent pour les associations de protection de l'environnement de s'opposer par la voie contentieuse, à des projets d'envergure visant l'aménagement de ports dédiés à la plaisance. Par ailleurs la conciliation d'enjeux pluriels fonde les régimes juridiques à la fois très disparates et le plus souvent techniques (le droit des collectivités territoriales, le droit du littoral, le droit de l'environnement, le droit de l'urbanisme, le droit des contrats publics ). Ainsi la diversité des règles applicables (loi sur l'eau, le droit de concertation, les études d'impact, législation sur le dragage, loi Littoral, législation des espaces naturels protégés ), ne semble pas faciliter la lisibilité du droit applicable et est perçue par les acteurs comme un véritable obstacle à la réalisation des projets. Il donc question d'emprunter les sentiers d'un sujet relativement peu exploré par le droit (dans son acception globale) en vue de relever le défi d'une réflexion cohérente d'ensemble sur les ports de plaisance et ce sous le prisme du droit de l'aménagement. Ce travail a effectivement un intérêt pratique car se voulant un outil d'aide à la décision pouvant éclairer les acteurs publics (communes et intercommunalités notamment) et privés (concessionnaires d'exploitation, bureaux d'études) sur le cadre juridique complexe des aménagements portuaires, trop souvent réduit à une somme de réglementations techniques.