Evolution temporelle des caractéristiques des marées sur le plateau nord-ouest Européen
Auteur / Autrice : | Jack Challis |
Direction : | Guy Woppelmann, Déborah Idier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Terre, enveloppes fluides |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 27/08/2024 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | EUCLIDE |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littoral, Environnement et sociétés |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Bertin |
Examinateurs / Examinatrices : Guy Woppelmann, Déborah Idier, Gaël Andre, Fabien Durand, Mattias Green, Lucia Pineau-guillou, Angélique Melet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabien Durand, Mattias Green |
Mots clés
Résumé
Les facteurs potentiels à lorigine des évolutions temporelles des marées sont connus, mais quantifier leurs contributions relatives reste un défi. Ce travail se concentre sur le plateau nord-ouest Européen pour établir et quantifier les facteurs de changement des caractéristiques de la marée à des échelles pluri-décennales. Il sappuie sur des approches de modélisation numérique et statistique, ainsi que lanalyse harmonique des marées (THA). Une procédure de validation est mise au pointpour choisir le logiciel THA, où UTide est choisi. Nous appliquons, sur 4 marégraphes, une approche de régression linéaire multivariée pour déterminer l'importance relative des vagues, vent, pression atmosphérique et niveau moyen de la mer. Les deux derniers facteurs s'avèrent être les plus importants. Le modèle hydrodynamique MARS est utilisé pour étudier la sensibilité de la marée au vent et à la pression, en considérant une même année de référence pour la marée et différentes années de forçages météorologiques issus de la réanalyse CFSR. Des modifications des composantes de ±1cm sont obtenues, avec une modification du niveau de pleine mer atteignant 15cm. Le même modèle est utilisé pour évaluer la contribution du vent et de la pression dans les modifications (variance) de marée observées. Ils expliquent une part modérée à importante des variances observées des composantes diurnes, en particulier le long de la côte Néerlandaise. Dans le Golfe de Gascogne, la part de variance attribuable au vent et à la pression est faible. Ces résultats soulignent la nécessité de considérer les influences non astronomiques sur les caractéristiques des marées pour l'évaluation des risques côtiers.