Thèse en cours

Etude du rôle des cellules mésothéliales associées au cancer sur le microenvironnement immunitaire tumoral pour vaincre la résistance au cancer de l'ovaire

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Auteur / Autrice : Julien Roche
Direction : Laurent Gros
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Inscription en doctorat le 30/09/2024
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IRCM - Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier
Equipe de recherche : Immunité et Cancer

Résumé

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Le cancer de l'ovaire est le huitième cancer le plus fréquent et le cinquième cancer le plus mortel chez les femmes dans le monde. Le cancer de l'ovaire est appelé ''tueur silencieux'' en raison de son diagnostic tardif et de son association à un mauvais pronostic, avec un taux de survie relative de 30 % à 5 ans dans les stades avancés. Le traitement habituel consiste en une chirurgie cytoréductive associée à une chimiothérapie à base de platine, avec 70 % de récidives dans les deux ans. Le carcinome ovarien séreux de haut grade, qui représente 90 % des types de cancer épithélial de l'ovaire, répond mal à l'immunothérapie. Il est important de comprendre les mécanismes de résistance associés à cette résistance afin de développer des stratégies permettant d'améliorer les taux de réponse. Le microenvironnement complexe du HGSOC est composé de cellules cancéreuses, de fibroblastes associés au cancer (CAF), de cellules vasculaires, immunitaires et mésothéliales associées au cancer (CAMC), qui peuvent toutes contribuer à la faible réponse du cancer de l'ovaire aux inhibiteurs du point de contrôle immunitaire (ICI). Dans des conditions physiologiques, les cellules mésothéliales jouent un rôle immunomodulateur pour protéger les organes péritonéaux en sécrétant des facteurs qui, à leur tour, régulent directement la prolifération et la différenciation des cellules effectrices immunitaires.Dans le contexte tumoral, les CAMC sont apparues comme des contributeurs importants au microenvironnement tumoral, influençant la croissance de la tumeur et l'évasion immunitaire. Les CAMC interagissent largement avec tous les types de cellules du microenvironnement tumoral, y compris les macrophages et les CAF, pour créer un environnement immunosuppresseur qui favorise le développement de la tumeur. Le ciblage des CAMC représente donc une stratégie potentielle pour sensibiliser les tumeurs aux immunothérapies.