Caractérisation des mécanismes de biosorption et d'absorption des métaux lourds dans une microalgue verte
Auteur / Autrice : | Manon Quillerou--moreau |
Direction : | Stéphane Ravanel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie Végétale |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPCV - Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La pollution des écosystèmes terrestres et aquatiques par les métaux constitue une menace majeure pour l'environnement et la santé humaine. Les microalgues ont une grande capacité à capturer les métaux et offrent une solution efficace, rentable et écologique pour éliminer les métaux toxiques des eaux polluées. Dans ce contexte, la caractérisation de nouveaux organismes modèles ayant une forte capacité d'accumulation des métaux est particulièrement pertinente et opportune. Dans l'équipe LPCV/MetalStress, nous avons isolé une microalgue verte unicellulaire du genre Coelastrella qui est hypertolérante à l'argent et à l'uranium et qui accumule de grandes quantités de ces métaux. La bioaccumulation des métaux dans Coelastrella se fait en deux étapes. La première étape, la biosorption, est une adsorption rapide, passive et réversible des ions métalliques sur la paroi cellulaire. La seconde étape est l'absorption cellulaire des métaux à travers la membrane plasmique grâce à des transporteurs spécifiques. La composition biochimique de la paroi cellulaire, qui contrôle la biosorption des métaux, et les mécanismes moléculaires qui régissent l'absorption de l'argent sont encore inconnus chez Coelastrella. L'objectif de ce projet de thèse est de combler cette lacune et de déchiffrer les mécanismes d'adsorption de la paroi cellulaire et d'absorption cellulaire de l'argent dans la microalgue hypertolérante aux métaux Coelastrella sp. PCV.