Traduire la sérénité inquiète dans l'oeuvre ''Mots de passe'' de Marie-Claire Bancquart
Auteur / Autrice : | Karine Souza |
Direction : | Beatrice Bonhomme, Maria da Glória Magalhães dos reis |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langue, litterature et civilisation francaises |
Date : | Inscription en doctorat le 01/01/2022 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur en cotutelle avec Université de Brasilia |
Ecole(s) doctorale(s) : | SHAL - Sociétés, Humanités, Arts et Lettres |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (Nice ; 2012-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche est consacrée à la traduction de l'ouvrage : Mots de passe (2014) de Marie-Claire Bancquart. Le développement du projet de traduction présenté ici est traversé par l'hypothèse qu'il existe des points de contact entre ces deux poétiques, et il s'appuie sur quelques piliers : la fortune critique existant sur l'uvre des deux poètes, la compréhension du rythme et de la signifiance en poésie chez Henri Meschonnic, et les contributions apportées par les traductologies féministes. C'est à travers la relation intersectionnelle entre ces différents domaines d'études critique littéraire, traductologie et féminismes en traduction que se tissent les commentaires sur les traductions proposées. L'objectif principal de cette thèse est de présenter au public lusophone la poétique d'Anne Perrier et Marie-Claire Bancquart, deux poètes de la seconde moitié du XXe siècle qui ont reçu une certaine reconnaissance dans leur pays d'origine, mais qui n'ont pas, pour le moment, des traductions de ses poèmes vers le portugais brésilien. En ce sens, ce travail se présente comme une contribution inaugurale aux fortunes critiques et à la traduction de ces deux poètes dans notre pays. Par ailleurs, il convient de préciser que la thèse présentée ici est formulée en utilisant le pronom à la première personne du singulier, l'un de ses objectifs étant de souligner son positionnement par rapport aux questions de genre dans la traduction, ainsi que de réaffirmer que la « neutralité » est une idée fallacieuse qui a toujours un parti pris.