Thèse en cours

Une intérprétatiοn de la métaphysique de Descartes à partir des vérités éternelles

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Auteur / Autrice : Suellen Caroline Teixeira
Direction : Gilles OlivoAlexandre Guimaraes tadeu de soares
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Philosophie, epistemologie
Date : Inscription en doctorat le 11/05/2022
Etablissement(s) : Normandie en cotutelle avec Université de UBERLANDIA
Ecole(s) doctorale(s) : Normandie Humanités
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Identité et subjectivité (Caen)
Établissement co-accrédité : Université de Caen Normandie
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Ericka marie Itokazu, Igor Agostini, Alexandre Guimaraes tadeu de soares, Gilles Olivo
Rapporteur / Rapporteuse : Igor Agostini

Résumé

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Descartes inaugure sa métaphysique avec la thèse de 1630, dans les lettres adressées à Mersenne, où il défend l'idée que les vérités éternelles dépendent de Dieu. Notre recherche veut montrer que ces lettres annoncent le contenu du Traité de Métaphysique, commencé en 1629, qui aboutira aux Méditations, publiées en 1641. Toute la métaphysique cartésienne repose sur deux questions fondamentales : Dieu et l’âme. Le but de Descartes est de démontrer par la raison naturelle l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme, afin de parvenir à un consentement universel, pour que plus personne n’ose faire des injures à Dieu. Dès 1630, Descartes se sentait assuré d’avoir trouvé une preuve de l’existence de Dieu plus évidente que n’importe quelle vérité géométrique. Cependant, il devait encore trouver un moyen de convaincre les autres de son idée. Pour cela, il prend les mathématiques comme modèle d’évidence à dépasser. La Physique elle-même de Descartes sera fondée sur les bases de la métaphysique : c’est l’immutabilité de Dieu qui soutient les lois éternelles et immuables de la nature, qui, à leur tour, engendrent la diversité de la matière. Dieu est la cause de toutes choses, et il les conserve de la même manière qu’il les a créées. Descartes n’aurait pas pu trouver les fondements de sa Physique sans passer par cette voie. Notre recherche aborde donc les questions métaphysiques qui y sont liées, ses aspects épistémologiques – en particulier en ce qui concerne l’accès à l’évidence – et, enfin, nos traductions montrent l’étendue et la cohérence de la doctrine des vérités éternelles dans toute l’œuvre cartésienne.