Thèse en cours

Femmes britanniques en Ιnde (1835-1919) : épοuses, impérialistes et migrantes

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Auteur / Autrice : Angelina Giret
Direction : Myriam Boussahba-bravard
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Langues et litteratures etrangeres
Date : Inscription en doctorat le 23/09/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : Normandie Humanités
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche Identités et Cultures
Établissement co-accrédité : Université Le Havre Normandie
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Bensimon, Philippe Vervaecke, Remy Duthille, Myriam Boussahba-bravard, Marine Bellego, Rebecca Rogers
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Bensimon, Philippe Vervaecke

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse s’inscrit dans le champ de recherche consacré aux évolutions des migrations et plus particulièrement celles des femmes britanniques en Inde. L’histoire migratoire de ces femmes au regard des événements clés de l’histoire du Raj et de la métropole est l’enjeu de cette étude. On constate en effet que les évolutions historiques du Raj ne sont pas sans incidence sur les différentes périodes de migrations des femmes britanniques en Inde, jusqu’alors considérées comme une seule et même entité et leurs expériences comme similaires. Or, à la lecture de leurs écrits et des diverses études sur les femmes de l’Empire, il est possible de dégager trois différentes cohortes de femmes britanniques en Inde ( 1835-1857 ; 1857-1884 ; 1884-1919) nettement distinguées par de grands événements historiques qui déterminent les bornes chronologiques retenues pour cette thèse, à savoir 1835 avec la Minute on Education de Thomas Macauley, La Mutinerie indienne de 1857, le Married Women’s Property Act de 1884 et enfin le Massacre d’Amritsar de 1919. Grâce à une étude prosopographique (quantitative) couplée à une étude qualitative des récits des femmes britanniques du corpus, plusieurs changements sont observables quant à cette population : la raison principale de leur migration, les activités qu’elles pratiquent ou encore les thèmes qu’elles abordent dans leurs écrits. Plusieurs axes sont privilégiés afin de mettre en lumière les caractéristiques des trois cohortes et de les comparer ensuite : les conditions d’arrivée en Inde, le rapport à la domesticité, la relation avec les domestiques et le peuple indien. Ainsi, la première partie de la thèse s’intéresse particulièrement à la première cohorte des femmes étudiées (1835-1857) et à leur évolution, leur début d’installation et leur présence sur place. La deuxième partie se concentre sur les différents rôles pris en charge par la deuxième cohorte (1857-1884) : ces femmes s’investissent dans des domaines au-delà de la domesticité, tels que l’exploration. La troisième partie propose d’étudier les caractéristiques de la troisième cohorte (1884-1919) qui se distingue par des profils anti-impérialistes mais aussi l’engagement dans des activités philanthropiques et l’écriture de la mémoire du Raj.