De l’autre côté du couvercle : trajectoires détritiques d’acteur·ices des déchets à Nantes Métropole
Auteur / Autrice : | Zoé Wambergue |
Direction : | François Madoré, Géraldine Molina |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 07/11/2024 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Temps, Territoires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Melé |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Bahers, Baptiste Monsaingeon, Hélène Nessi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrice Melé, Rémi Barbier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Que se cache-t-il derrière « le geste de tri » ? En observant les déchets dans toutes les manipulations méticuleuses ou impensées de leurs vies, on découvre leur extraordinaire mobilité, les passions, le dégoût, les questions qu’ils suscitent, les chemins qu’ils peuvent prendre et les acteur·ices qui s’en saisissent. En suivant les déchets, ce sont des trajectoires que cette thèse déroule : celle d’une société, d’une métropole et de certain·es de ces agent·es, celle d’habitant·es et de militant·es. Les parcours sinueux au cœur de ce travail, nommés « trajectoires détritiques », ont été constitués sur la base d’un travail de terrain : 70 entretiens avec des acteur·ices du territoire et trois années de « participation observante » au sein de la Direction des Déchets de Nantes Métropole où la doctorante a effectué une Cifre. La thèse retrace une histoire parallèle de la prise en charge des déchets et de la structuration de la collectivité, pour comprendre le fonctionnement actuel du service public de gestion des déchets, avec une division du travail des déchets entre gestionnaires publics et privés, formels et informels et des dispositifs plus ou moins innovants. Elle s’intéresse également aux gestionnaires de la société civile, en dépassant la stigmatisation d’”usagers” “défaillants” qu’il faudrait sensibiliser à un geste simple, pour montrer comment iels engagent des pratiques et des trajectoires complexes et comment se structure un vivier d’acteur·ices engagé·es pour contribuer de façon non négligeable à la gestion des déchets du territoire.