Thèse soutenue

Développement de l’alphathérapie des tumeurs neuroendocrines

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Auteur / Autrice : Alexandre Lugat
Direction : Françoise Kraeber-BodéréJoëlle GaschetCatherine Ansquer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 09/02/2024
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers
Jury : Président / Présidente : Caroline Bodet-Milin
Examinateurs / Examinatrices : Ronan Abgral, Etienne Garin
Rapporteur / Rapporteuse : Florent Cachin, Jérôme Cros

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les tumeurs neuroendocrines représentent un groupe hétérogène de néoplasies sur-exprimant les récepteurs de la somatostatine. Cette caractéristique a conduit au développement d’une imagerie spécifique par tomographie par émission de positons (TEP) utilisant un analogue de la somatostatine (SSA) radiomarqué au gallium-68 ainsi qu’à un traitement de radiothérapie interne vectorisée utilisé en pratique clinique courante utilisant un SSA radiomarqué avec un émetteur β- : le lutécium-177. Néanmoins, ce traitement, utilisé à un stade métastatique, conduit principalement à une stabilisation de la pathologie. Une piste d’amélioration est de remplacer l’émetteur β- par un émetteur α, théoriquement plus cytotoxique en lien avec les propriétés physiques des particules α. Dans la première partie de ce travail de thèse, nous avons développé un modèle murin de métastases hépatiques de tumeur neuroendocrine pancréatique par injection intraportale de cellules AR42J. Nous avons caractérisé phénotypiquement notre modèle par la réalisation de TEP couplées à l’imagerie par résonnance magnétique au 68Ga-DOTATOC et au 18F-FDG confirmant la surexpression des récepteurs de la somatostatine ainsi qu’un métabolisme glucidique lent, identique au phénotype retrouvé chez l’Homme. Dans une seconde partie nous avons traité les animaux par alphathérapie avec un SSA couplé à un émetteur α : l’actinium-225. Nous avons démontré une augmentation significative de la survie globale sans toxicité limitante. Enfin, la dernière partie de ce travail s’intéressait au développement d’un nouveau peptide radiomarqué par une méthode innovante de chimie-click avec un autre émetteur α prometteur : l’astate-221.