Étude des flux de chaleur et de matières dans un réacteur de pyrolyse continu, vertical et coaxial pour la production de biochar de haute qualité.
Auteur / Autrice : | Valentin Chataigner |
Direction : | Jérôme Bellettre, Dominique Tarlet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energétique, thermique, combustion |
Date : | Soutenance le 22/05/2024 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Thermique et Energie de Nantes |
Jury : | Président / Présidente : Pascaline Pré |
Examinateurs / Examinatrices : Khaled Loubar | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Van de Steene, Hervé Jeanmart |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse industrielle sous contrat CIFRE est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise Florentaise, la société S3d Ingénierie et le laboratoire de thermique et d’énergie de Nantes (LteN). L’objectif global du projet est de développer une solution industrielle de production de biochar par pyrolyse respectant certaines spécifications agronomiques via l’exploitation du prototype de pyrolyse Ariane® et le développement d’un outil de dimensionnement numérique. Le prototype de pyrolyse permettant initialement de produire un biochar à 200 ��2/�� lorsque le débit d’écorces de pin à 15% d’humidité, criblées en 4 − 15 mm s’élevait à 20 ����/ℎ, permet désormais de produire un biochar dont la surface spécifique s’élève à 420 ��2/�� grâce à l’ajout d’une zone de réduction partielle in-situ post pyrolyse. Le niveau de carbone du biochar est également élevé avec des taux de carbone fixe se situant entre 85 et 90%. Cette qualité de biochar est obtenue en pyrolysant les écorces durant 1ℎ 30, entre 400 et 700°�� avec une vitesse de chauffe de 20 ��/������ , puis en réduisant 20% du carbone du biochar majoritairement à la vapeur d’eau. Le fonctionnement du pyrolyseur est validé et pourra ainsi produire à échelle industrielle du biochar de haute qualité. Le développement d’un modèle numérique s'est appuyé sur les résultats expérimentaux et sur une étude bibliographique pour traduire les réactions thermochimiques de la pyrolyse dans une géométrie identique à celle du prototype. Une fois la correspondance entre les résultats théoriques et expérimentaux validée, les dimensions et le débit de biomasse ont été modifiés vers ceux d’un démonstrateur de plus grande taille. La largeur de la zone de pyrolyse a été clairement identifiée comme le facteur limitant du dimensionnement. Une étude théorique est venue conclure ces travaux avec l’étude des réactions carbone-syngas dans la zone de réduction partielle. Elles sont en effet à l’origine du transfert des 20% de carbone du biochar vers le syngas et de l’augmentation des factions volumiques dans le syngas, notamment d’��2 passant de 6 à 17% et de ����2 passant de 19 à 25%.