Etude expérimentale et théorique sur la dynamique de vigueur dans une tâche de recherche d'eau éthologique - Contribution du striatum dorsal dans la définition de la sensibilité à l'effort
Auteur / Autrice : | Thomas Morvan |
Direction : | David Robbe, Christophe Eloy |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie-Santé - Spécialité Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2023 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INMED - Institut de Neurobiologie de la Mediterranée |
Equipe de recherche : INMED - Bases neuronales des apprentissages sensorimoteurs | |
Jury : | Président / Présidente : Bastien Berret |
Examinateurs / Examinatrices : David Robbe, Christophe Eloy, Matthieu Wyart, Jérémie NAUDé, Marie-Laure Welter, Claire Wyart | |
Rapporteur / Rapporteuse : Matthieu Wyart, Jérémie NAUDé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les animaux, y compris les humains, cherchent de la nourriture et de leau (foraging), et ont tendance à optimiser leur comportement pour obtenir des récompenses le plus rapidement possible; ils sont prêts à dépenser de lénergie pour cela. Ce comportement est généralement composé de deux étapes clés, une première étape de délibération et une seconde étape de mouvement vers la récompense. Les sensibilités interindividuelles à leffort (paresseux vs. énergique), au temps (patient vs. impatient) et à la récompense déterminent loptimalité de ce comportement. Des études récentes suggèrent que le striatum dorsal contrôle la cinématique des actions, mais on ne sait toujours pas sil contribue à définir la sensibilité à leffort, au temps et/ou à la récompense. Lobjectif de cette étude est donc double. Premièrement, mieux comprendre comment le temps et leffort influencent les décisions et la vitesse des mouvements chez des rats libres de leurs mouvements. Deuxièmement, étudier si le striatum dorsal pourrait être impliqué dans de tels processus. Nous avons développé une tâche de foraging dans laquelle des rats libres de leurs mouvement courent sur un tapis roulant motorisé pour obtenir des gouttes deau. Nous avons manipulé orthogonalement la quantité deffort quils doivent produire et les probabilités dobtenir des récompenses; nous nous sommes appuyés sur des modèles théoriques simples pour 1) quantifier à la fois le temps quil faut aux animaux pour initier de nouvelles traversées et leur vitesse de course, 2) explorer la logique computationnelle et les déterminants neurobiologiques de la vigueur. Ce nouveau paradigme nous a permis de décrire les dynamiques de modulation de la vigueur au cours dune tâche de foraging, de mettre en évidence des traits comportementaux stables spécifiques à chaque rat, et dattribuer un rôle au striatum dorsal dans limplémentation de la sensibilité à leffort.