Ingénierie des interfaces pour des cellules solaires tandem stables
Auteur / Autrice : | Huriye Ertay |
Direction : | Philip Schulz |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Inscription en doctorat le 06/11/2023 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Photovoltaïque d'Île-de-France |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les cellules solaires se sont imposées comme une technologie de premier plan dans le secteur de l'énergie renouvelable, les pays s'efforçant d'atteindre une consommation nette zéro de combustibles fossiles. Bien que les cellules solaires offrent une solution durable de production d'énergie, il reste une demande pour des cellules solaires plus efficaces. Les cellules en tandem sont un excellent moyen de combiner deux jonctions p-n ou plus, chacune avec des bandes interdites différentes pour absorber différentes parties du spectre lumineux. Les pérovskites, avec leur faible coût, leur efficacité élevée de conversion d'énergie et leur bande interdite ajustable, en font d'excellents candidats pour fabriquer des cellules en tandem Si/Pérovskite, CiGS/Pérovskite. Lorsque vous assemblez différents matériaux, les charges se transférant d'un matériau à un autre peuvent se recombiner. Cela réduit à son tour l'efficacité d'une cellule solaire. Dans le cadre du projet PERP TASE IOTA, le sujet de doctorat se concentre sur l'ingénierie et la caractérisation des interfaces entre les pérovskites semi-transparentes et les couches de transport de charge pour les cellules solaires en tandem. Le projet implique l'étude de la formation et de la cristallisation des pérovskites, l'alignement des bandes du dispositif avec des interfaces conçues. Le projet implique également la mesure des propriétés optiques de la pérovskite avec l'interface conçue et tente de comprendre l'effet des conditions changeantes sur l'interface. Tout au long du projet, des techniques telles que la diffraction des rayons X, la microscopie électronique à balayage et la spectroscopie optique seront utilisées pour la caractérisation. Le projet se déroulera à l'IPVF (Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France), mais impliquera également la réalisation d'expériences dans des instituts partenaires, y compris Paris Saclay (Institut Lavoisier de Versaille pour UPS/XPS, GeePs pour la microscopie à force de sonde Kelvin, Institut de Materiaux Jean Rouxel Nantes pour la production de couches) et dans le cadre de collaborations internationales (UC Berkeley, pour GIWAXS, HZB Berlin pour des échantillons combinatoires).