Variabilité interindividuelle des stratégies de recherche de récompense et sensibilité à la nicotine
Auteur / Autrice : | Alexandra Nicolson |
Direction : | Philippe Faure |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 16/01/2024 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Plasticité du cerveau (Paris ; 2014-....) |
Equipe de recherche : Neurophysiology and Behavior | |
établissement opérateur d'inscription : Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris (1882-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La thèse vise à étudier le mécanisme sous-jacent à la différence de stratégie interindividuelle dans un problème de recherche de nourriture sociale. La division du travail est une caractéristique typique des groupes sociaux. Elle apparaît chez des souris vivant en petits groupes dans un contexte de recherche de nourriture : Certaines souris, les ''productrices'', explorent et acquièrent de la nourriture, tandis que les pique-assiettes subsistent grâce à ce que les autres leur fournissent. Cette variabilité interindividuelle se produit chez des souris à faible variation génétique, est reproductible, apparaît rapidement et reste stable dans le temps. Nous avons mis au point au laboratoire une tâche dans laquelle ces propriétés émergent spontanément au sein de triade de souris vivant en microsociété. Les mécanismes sous-jacents ne sont pas clairs mais nos résultats préliminaires impliquent les circuits dopaminergiques dans différentes étapes de la tâche. Nous chercherons à comprendre i) les mécanismes sociaux permettant l'émergence de la répartition du travail ii) la base neuronale de ces mécanismes et en particulier le rôle des systèmes dopaminergiques et leur modulation nicotinique et iii) finalement comment les conditions sociales et environnementales dans l'habitat des souris modifient ces circuits et, en conséquence, la sensibilité individuelle aux drogues.