Standardisation du kvene et du meankieli : d'un continuum dialectal à une langue écrite.
Auteur / Autrice : | Hadrien Boudier-Lavergne |
Direction : | Karl Erland Gadelii, Mikko Heikkila |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Inscription en doctorat le 05/09/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de linguistique en Sorbonne (Paris ; 2014-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Au début du 21e siècle, le kvène et le meänkieli, longtemps considérés comme des dialectes incorrects du finnois, ont été reconnus comme des langues minoritaires officielles dans leur pays respectif : la Norvège et la Suède. Il a fallu alors définir un standard kvène et un standard meänkieli pour rédiger des dictionnaires, manuels et lexiques. Cependant, ces langues qui jusqu'alors, étaient principalement orales, et dont les populations sont dispersées, possèdent elles-mêmes plusieurs dialectes. Cette thèse cherche à analyser le processus de standardisation d'une langue, avec trois problématiques principales : -Quels ont été les arguments qui poussèrent le kvène et le meänkieli à être reconnus comme des langues et non des dialectes ? -Comment les cercles activistes, académiques et les autorités scandinaves ont abordé cette problématique, entre la nécessité d'établir un standard lexical et grammatical, et le risque d'aliéner une nouvelle fois un pan de la population locutrice ? -Quelles sont les perspectives de vitalité pour ces deux langues dans le cadre de leur revitalisation linguistique ?