Résolution d'EDP par régression par processus gaussiens informés par la physique
Auteur / Autrice : | Adrian Padilla segarra |
Direction : | Pascal Noble, Eric Savin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mathématiques et Applications |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Toulouse (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Toulouse (2007-....) |
Equipe de recherche : IMT- Equipe Equations aux Dérivées Partielles | |
établissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées (Toulouse ; 1961-....) |
Mots clés
Résumé
Parmi les différentes méthodes d'apprentissage et d'approximation qui se sont développées de manière intensive cette dernière décennie, les méthodes à noyaux du type krigeage, ou régression par processus gaussien, offrent différents avantages en termes d'analyse théorique, mise en uvre numérique, régularisation, convergence, automatisation, ou encore interprétabilité. En effet, le cadre mathématique du théorème du représentant et des espaces de Hilbert à noyau reproduisant constitue une base solide pour l'analyse numérique des modèles prédictifs construits par ces méthodes. Elles sont par ailleurs bien connues pour leurs excellentes performances sur les problèmes de grande taille présentant néanmoins un certain degré de parcimonie, l'apprentissage permettant de sélectionner parmi les exemples disponibles ceux qui sont importants. Ces méthodes ont été mises en uvre pour des problèmes d'apprentissage automatique, de reconnaissance de formes, de traitement du signal, et plus récemment d'approximation numérique des solutions d'équations aux dérivées partielles (EDP) linéaires et non linéaires, en régimes stationnaire et transitoire. C'est à ces derniers développements que l'on souhaite s'intéresser dans cette recherche, motivé par les travaux autour d'EDP semi-discrétisées en temps par des schémas d'Euler ou de Runge-Kutta, et ceux autour des approches pilotées par les données, par exemple observations des solutions en certains points. La précision de ces méthodes dépend toutefois du choix d'un noyau, et la question de sa sélection se pose. On s'intéressera donc plus particulièrement dans cette thèse à la construction du meilleur noyau possible, au sens d'une métrique à étudier, pour la résolution numérique d'EDP linéaires ou non linéaires en dynamique des fluides et/ou des structures. Cette construction sera fondée sur la physique sous-jacente des phénomènes étudiés et devra également être capable d'assimiler les mesures éventuellement disponibles.