Conception de nouvelles interfaces neurobiohybrides assurant la communication entre des réseaux de neurones vivants et artificiels : Vers des nouveaux implants biomimétiques
| Auteur / Autrice : | Anna Kobzar |
| Direction : | Virginie Hoel, Christel Vanbesien |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Electronique, microélectronique, nanoélectronique et micro-ondes |
| Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2023 |
| Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
| Ecole(s) doctorale(s) : | ENGSYS Sciences de l'ingénierie et des systèmes |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
A la croisée de l'intelligence artificielle, de la neuroingénierie et des neurosystèmes, ce travail de thèse s'appuie sur l'ingénierie neuromorphique et sur une boîte à outils brevetée contenant des neurones et synapses artificiels en technologie CMOS 65nm ultra-efficaces en énergie. La convergence de ces disciplines et la particularité des neurones artificiels uniques qui ont la même signature électrique que des neurones vivants ouvrent de vastes perspectives pour le développement de solutions matérielles « biomimétiques » à visée thérapeutique. Notre vision directrice se concentre sur le développement de nouvelles options thérapeutiques palliatives dans le contexte de maladies neurodégénératives (Dégénérescence Maculaire Liée à l'âge, DMLA, et maladie de Parkinson, MP). Ces travaux fondamentaux menés dans le cadre de la thèse ouvriront la voie à des thérapies plus efficaces de neuromodulation basées sur une nouvelle génération d'implants neuronaux adaptatifs aux fonctions optimisées. L'objectif à long terme est de mettre au point de nouveaux implants adaptatifs biomimétiques in vivo, autoalimentés, ultra-efficaces en énergie et dotés de capacités d'apprentissage pour offrir de nouvelles solutions à la neurodégénérescence. Il faut développer au préalable un modèle physiologique in vitro (une interface neurobiohybride) reproduisant l'environnement de l'organe ciblé chez le patient afin de démontrer qu'une communication bidirectionnelle en temps réel et économe en énergie entre neurones artificiels et vivants est possible.