Quand le poète fait signe : marqueurs de variation dans la poésie ovidienne.
Auteur / Autrice : | Juliette Delalande |
Direction : | Jean-Christophe Jolivet, Charles Delattre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Études latines |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, interprétation et traduction des textes anciens |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse de littérature latine emprunte ses méthodes aux études intertextuelles latines et aux travaux effectués depuis quelques décennies sur la mythographie pour étudier la manière dont le poète Ovide innove dans les récits mythologiques qu'il propose. Mon projet est double. - D'une part mettre en avant la manière dont Ovide réécrit les mythes qu'il puise dans la tradition littéraire, les refaçonne pour qu'ils conviennent à ses propos et sa vision du monde, voire à ses opinions politiques, et en invente de nouveau qu'il inscrit discrètement dans un monde mythique déjà bien établi. - D'autre part, étudier comment Ovide annonce une variation ou une nouveauté au lecteur. On constate en effet chez ce poète, en nombre plus grand que chez ses prédécesseurs, des procédés tant narratologiques, intertextuels que grammaticaux, qui permettent de signaler un écart par rapport à la tradition ou un remaniement des sources littéraires. Ma thèse en proposera une typologie, en s'intéressant à la fois à l'histoire de ses procédés et à ses effets sur le lecteur. Mon corpus principal est composé de toutes les oeuvres de ce poète et se concentre sur les passages narratifs, dont la plupart sont contenus dans les Métamorphoses et les Fastes.